Tous les 2 mois environ, le vendredi soir, de 20h30 à 22h30 (ou plus en fonction de la disponibilité de chacun et des discussions passionnées que les écrits suscitent …), nous nous retrouvons à la salle de l’UDAF à Laval ou chez l’un des adhérents, pour échanger et écrire ensemble.
Notre animatrice nous fait une proposition d’écriture en lien avec l’adoption. Pas besoin d’avoir des talents d’écrivain :), il suffit d’avoir envie d’échanger sur le thème de l’adoption, d’avoir le souhait de partager notre vécu, d’avoir un petit peu de temps, d’être ouvert et à l’écoute des autres. En général, il y a un temps d’écriture et un temps d’échange et de convivialité.
Il n’est pas facile, aujourd’hui, d’être un postulant. La démarche d’agrément nous fait ou nous a fait toucher du doigt la réalité d’un enfant et, parents en devenir, nous sommes dans un entre-deux qui est plus facile à vivre en partageant ses sentiments et en les écrivant.
Chaque trimestre, nous ajouterons ici quelques écrits produits lors de ces ateliers:
La parentalité, c’est l’école de la vie ! On devient une bonne personne pour donner l’exemple Pour leur apprendre la joie, les partages, les envies. Avec l’amour, notre maison devient un temple Où nos histoires font s’envoler l’imaginaire Leurs bisous, leurs calins font voyager nos âmes. Ce n’est pas une responsabilité éclair, Car de leur vie, nous sommes ni plus ni moins la trame. Faire foyer, c’est comme allumer une cheminée, Ça réchauffe les mains, le corps et surtout le cœur, On tâtonne ensemble, on apprend à cheminer C’est un lien, une force qui fait valser nos peurs. Indéniablement, notre enfant, c’est un peu nous, Ensemble, nous sommes un arbre, nous le tronc, lui les branches, Ses racines se mêlent aux nôtres, sans hâte, elles se nouent, Ça les rend solide même si parfois ils s’épenchent. Le berceau de la famille n’est pas dans le ventre, Il est dans les liens qui se tissent même quand ça grippe. Quand dans le monde de l’adoption, les parents entrent, Il le porte dans leur tête, leur cœur, dans leurs tripes. L’enfant que l’on adopte, est le lien perpétuel Tissé dans l’attente, désiré d’une telle force Que l’amour entre nous sort du cadre habituel Faisant des parents biologiques, une simple écorce.
Acrostiche
Arrivée d’un enfant Désireux de parents Orientant notre avenir Provoquant nos plaisirs Touchante parentalité Imperméable aux autres réalités Orientée par nos sentiments Nuages d’enchantements
Force d’une rencontre Avec mon enfant Merveilleux conte Initiant nos élans Lumière de ma vie L’envers de mon décor Enivrant mes envies Sublimant mes heures en or
C’est quoi être parents? Une famille, une maman, L’amour d’un enfant Le plus beau des sentiments.
Transmettre ses valeurs Affronter ses peurs Et calmer ses pleurs Profiter des petits bonheurs.
Tant de responsabilités Que de l’éduquer, De l’accompagner, Et surtout de le protéger.
L’aider à grandir, A préparer son avenir, Partager quelques soupirs, Mais surtout ses sourires.
Après tant d’attente, Il faut être encore patiente, La construction est lente De ce lien qui s’apparente.
Connaître son histoire, Faire face à ses déboires, Lui apporter de l’espoir Pour ne plus être dans le noir.
Deux parcours différents, Que d’encouragements, Et de beaux sentiments Vers un vrai attachement.
La plus belle des parentalités Est l’amour d’un adopté Envers sa mère adorée Qui l’a protégé et aimé Depuis son arrivée. V.
La phrase de ce soir sur le thème parle à ton subconscient: Ne soit pas si pressé, apprend à être patient et tu seras sûrement récompensé. Tu seras que plus armé pour panser les maux que ressent cet enfant et créer une formidable relation père-fils. D
Lorsque tu es arrivée dans notre vie C’est tout l’avenir qui nous a souri. On t’avait tant attendue Des jours, des mois, des années, je ne sais plus.
On a craint le pire, Espéré le meilleur On a patienté sans rien dire, Laissé s’atténuer la douleur.
Je m’émerveille encore et toujours En te voyant grandir chaque jour. Tu ris, tu pleures, tu débordes de vie Et mon cœur déborde d’amour aussi.
Avec toi se sont effacés Le vide, l’attente des années passées. Tu jongles avec la langue, ma fille chérie Comme tu jongles avec la vie.
Tu te moques de l’avenir Tu conjugues au présent Mais moi, je te vois grandir Tu n’es bientôt plus une enfant.
Nous avions tant appréhendé le voyage Pas celui géographique mais celui du cœur pour bagage Mais tu nous as fait oublier ces mauvais souvenirs Avec tes jeux, tes câlins, tes sourires
Avec toi, l’adoption ne rime qu’avec bonheur et avenir. M